L’Iran, un pays qui mérite d’être exploré pour de multiples raisons
L’Iran possède des atouts touristiques qui valent le détour : des monuments, des lieux de cultures intéressants, des sites de loisirs… Bref, tout ce qui intéresse ceux qui viennent y passer des vacances.
Inévitablement, les voyageurs transitent par Téhéran où ils se laisseront emporter par l’ambiance frénétique qui y règne : un brouhaha incroyable provoqué par le bruit combiné des motos, des voitures et des vendeurs à la sauvette… Mais les visiteurs ne s’en froissent pas, parce que cela sera récompensé par la splendeur de ses remarquables bâtiments religieux comme les mosquées Soltani, Mo'ezz o-doleh, Haj Seyyed Azizollah, toutes construites par Fath Ali Shah. Les promeneurs s’étonneront de la beauté du palais du Golestān, entouré de murs, et érigé autour d’un jardin garni de bassins et de zones plantées. Cet ensemble palatial fut le fief de la dynastie Qadjare. En outre, en flânant sur l’avenue Vali-ye Asr, les estivants trouveront le parc Mellat et celui de Saii, et s’ils se baladent dans le boulevard Keshavarz, ils franchiront le portail du parc Lāleh, sans pouvoir éviter les musées du tapis et d’art contemporain qui y est accolé.
Vivre le calme de la mer Caspienne
En quittant la tumultueuse Téhéran, les bourlingueurs mettront le cap vers Caspienne, limitée par la Russie, le Turkménistan, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan. Sa situation géographique lui confère une grande diversité culturelle. En effet, durant leur séjour en Iran, les vacanciers constateront que certains habitants du Nord ont les cheveux et les yeux clairs, et que certains dialectes sont à résonance russe. Par ailleurs, la baignade est l’activité principale qu’on peut faire sur les bords de la mer, mais les aventuriers pourront louer un cheval qui les promènera le long des plages. Les plus sportifs profiteront des barques à moteur et des jets-skis. Quant aux amoureux de la nature, ils partiront dans la province de Mâzandarân, pour aller à la rencontre de la faune qui y peuple : loups, chacals, sangliers, hyènes, ours noirs et lynx. Ils auront même la chance de croiser le bélier à barbe blanche et aux longues cornes torsadées et le mouton rouge de l’Alborz, deux espèces visibles aux alentours de la frontière turkmène. Si par chance, les routards séjournent en Iran en hiver, ils verront arriver les poules d’eau de Russie, voire même d’en déguster, quoique leur chasse soit réglementée. Ils seront surpris par leur goût un peu particulier qui rappelle celui du poisson et du canard.
Expérimenter la cuisine iranienne
La cuisine iranienne est diverse et diffère d’une région à une autre. En général, elle n’est pas épicée, mais utilise beaucoup d’herbes, d’aulx, d’oignons et de légumes ainsi que de fruits tels que les prunes, les grenades, les raisins, les coings, les noix ou autres. Au petit-déjeuner, par exemple, les gourmets auront droit au mets qui symbolise la culture traditionnelle de l’Iran : le « kalleh-pâtcheh », un bouillon de tête et de pattes de mouton qu’on mange avant le lever du soleil dans un restaurant spécialisé appelé « kalleh-pazi ». Ceux qui ont plus faim prendront une « Ash-e-reshteh », une soupe composée de pâtes salées (reshteh) auxquelles on ajoute des légumineuses (lentilles, haricots rouges et pois chiches), des fines herbes (persil, menthe et coriandre), d’épinards, de curcuma et de lait caillé.